C'est lundi, que lisez-vous ?



Bonjour à tous,

Aujourd'hui on est lundi et pour bien commencer la semaine, je vous propose de faire un petit point sur celle qui vient s'écouler. 

Je rappelle le principe de ce rendez-vous pour ceux qui ne connaîtraient pas : se retrouver chaque semaine pour faire le point sur nos lectures en répondant à trois questions :

- Qu'avez-vous lu la semaine dernière ?
- Qu'êtes-vous en train de lire ?
- Que comptez-vous lire ensuite ?

→ Le récapitulatif des liens se fait sur le blog de Galleane. N'hésitez pas à aller y jeter un coup d’œil.







Toute petite semaine de lecture avec seulement un livre terminé. Il faut dire que ma lecture en cours est un sacré pavé. Enfin bref... J'ai bien aimé ce dernier Delphine de Vigan. Je trouve que cette auteure à un vrai don pour créer des personnages. Par contre, je me suis senti un peu frustré par la fin. Même si c'est une caractéristique de l'auteure de raconter une parenthèse dans la vie de ces personnages, pour le coup, le roman se termine sans que rien n'ait vraiment changé par rapport à la situation de départ. Les personnages sont toujours aux prises avec leurs démons, rien n'a été résolu, leur caractère n'a pas évolué... Donc, même si j'ai passé un bon moment, j'ai un peu de mal à voir à quoi rime ce roman.

" Si les particules toxiques qui proviennent d'un air vicié étaient perceptibles à la vue, nous les verrions peser en un épais nuage noir sur ces lieux. Mais si la peste morale qui les accompagne pouvait être rendue perceptible, quelle abominable révélation ! " Charles Dickens
À Londres s'entassent les classes laborieuses qui par tous les pores exsudent une infecte Fumée, preuve de leur noirceur intérieure et de leur infériorité. À la campagne vivent les aristocrates, d'une blancheur de lys et qui ne fument jamais, signe de leur vertu et de leur droit à gouverner. Dans un internat d'élite, Thomas et Charlie, seize ans, s'exercent sans relâche à dompter leurs instincts afin de ne pas fumer. Mais le doute les tenaille : comment se fait-il que l'un de leurs congénères, un vrai petit tyran, soit épargné par la marque du vice ? Avec l'aide de la ravissante et très prude Livia, ils enquêtent sur la nature réelle de la Fumée. Et découvrent que l'ordre établi est fondé sur une scandaleuse duperie. Dès lors, une lutte à mort s'engage entre eux et la police politique. C'est la guerre de la passion contre la raison, du désir contre la bienséance, du droit contre l'injustice ? Même si leurs frontières sont souvent imprécises.

Ce roman est arrivé en service de presse à la librairie cette semaine accompagné d'une boîte de bonbons. Ni moi ni mes collègues ne connaissions cet auteur pourtant plusieurs fois primé (d'après la quatrième de couverture du bouquin), je me suis donc attaqué à ce gros pavé (564 pages) pour voir de quoi il s'agissait. Et pour l'instant, c'est plutôt une bonne surprise comme en témoignent les cernes que j'arbore ce matin pour cause d'incapacité à lâcher ce livre hier soir. En effet, si jusque-là, je le trouvais intéressant et plutôt bien écrit, quoique très dense, il est subitement devenu passionnant. J'ai donc hâte de le terminer pour vous faire un retour plus précis dessus. D'autant plus que, même si j'adore, je ne sais toujours pas à qui je vais pouvoir le conseiller à la librairie, parce qu'il est quand même assez particulier. 


Je compte enfin m'attaquer à Demain, je me lève de bonheur, de Sophie Noël dont la lecture a été différée par l'arrivée de Smoke



Bonne semaine et à bientôt,



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